
La formation au second tour de l’élection présidentielle,
Quels projets pour
Mme LE PEN et
M. MACRON ?
Emmanuel MACRON
Le candidat En Marche souhaite pour ce second mandat, “faire de la formation une possibilité pour chacun”. Il rappelle les actions menées lors de son mandat (selon son projet sur le site internet avecvous.fr) :
- Un investissement massif dans la formation afin de répondre à l’accélération technologique en adaptant les compétences.
- L’accès à la formation continue : tous les salariés disposent dorénavant de 500€ par an sur leur CPF. En 2021, 2 millions de Français ont pu suivre une formation grâce à leur CPF.
- Le PIC (Plan d’investissement dans les compétences) a constitué un effort de 15 milliards d’euros sur la durée du quinquennat afin d’aider les demandeurs d’emploi, les jeunes et les peu qualifiés à rebondir grâce à la formation.
Marine Le Pen
La candidate du Rassemblement National axe ses propositions sur la formation auprès des jeunes dans le cadre de l’alternance (selon le site internet mlafrance.fr) :
- Créer un « chèque-formation accessible à tous les 18-25 ans versé par l’État. Il correspondra à 50 % de ce que coûterait la formation d’un jeune s’il était scolarisé dans une filière générale. Pour un apprenti de 16 ans, cela représente 5 500 €, équitablement partagés entre la rémunération qu’il touchera chaque mois et son entreprise d’accueil. Pour un jeune au-dessus de 18 ans, 8 000€. Concrètement, cela signifie une hausse de 230 € de la rémunération mensuelle de tous les moins de 18 ans (et de 330 € pour les 18-25) qui feront le choix de l’apprentissage, de l’alternance ou de la formation professionnelle. »
- « Pour l’entreprise formatrice, ce sont 2 750 € ou 4 000 € qui viendront récompenser chaque année son effort en faveur de l’insertion professionnelle de nos jeunes. »
Quid de la gouvernance du système de formation professionnelle
La mise en place depuis le 1er janvier 2019 d’une nouvelle gouvernance formation professionnelle, n’engage pas les candidats à l’élection présidentielle à de nouvelles propositions. L’agence France Compétence remplace les nombreux organismes qui composaient auparavant la gouvernance du système, les OPCO remplacent les OPCA, l’URSSAF collecte les fonds à la place des ex OPCA et OCTA. Peut-être trop technique mobiliser les électeurs ?